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Pour Nathalie et Yves du Jardin des lucioles, la retraite est dans le pré!

Nathalie Beaudoin et Yves Allaire deux, retraités du secteur minier, rêvaient d’un retour à la terre pour leur retraite.

Nathalie Beaudoin et Yves Allaire deux, retraités du secteur minier, rêvaient d’un retour à la terre pour leur retraite. Même en n’ayant jamais vécu dans un milieu agricole, ils ont réussi à faire naître Le Jardin des Lucioles, une petite entreprise qui produit aujourd’hui une quarantaine de légumes – dont plusieurs qu’ils n’avaient jamais mangés de leur vie! Les deux maraîchers en sont à leur troisième saison au marché public de la Vallée-de-l’Or.

Qu’est-ce que Le Jardin des Lucioles?

Nathalie Beaudoin : On est en affaires depuis 2019. C’est un projet de retraite et familial dans lequel on apprend continuellement. On produit une quarantaine de légumes différents. Des crucifères, des radis, des rabioles, des tomates, des concombres, des poivrons, des patates, de la laitue… Chaque année, on augmente nos variétés. Quand on se sent à l’aise avec les légumes qu’on produit déjà, on s’essaie avec d’autres légumes qui nous donnent un peu plus de challenge.

Présentement, on a 12 jardins d’environ 50 pieds sur 100 pieds, dont deux en engrais vert. On fait la rotation chaque année. Dix jardins qui sont en culture continuellement. On possède aussi une plus grande serre dans laquelle on cultive des concombres et des tomates et une plus petite serre dans laquelle on fait des poivrons en pot. On est certifié biologique et fournit des paniers pour 42 familles de la Vallée-de-l’Or.

Quel est votre produit chouchou?

Nathalie Beaudoin : Je pense que c’est les concombres. Normalement, on réussit bien notre culture, même si c’est un légume fragile. Mais depuis qu’on produit des légumes, on en a découvert plusieurs qu’on n’avait jamais goûtés.

Yves Allaire : Rabioles, choux-raves, panais…c’étaient tous des légumes qu’on n’avait jamais goûtés! C’est rare qu’on voit ça à l’épicerie! Maintenant, on en produit tout l’été et ce sont de bons vendeurs.

Parlez-nous de votre parcours…

Nathalie Beaudoin : Nous avons tous les deux travaillé dans le domaine minier. J’ai travaillé en ressources humaines pendant plusieurs années à la mine Louvicourt, à la mine Kiena, pour Agnico Eagle et pour Eldorado Gold.

Yves Allaire : Moi j’ai travaillé en informatique pour, majoritairement, deux compagnies minières : Cambior et Agnico Eagle. J’ai commencé à travailler dans ce domaine-là en 1985. J’ai pris ma retraite des mines en janvier et on s’est lancé là-dedans à 100 %.

Nathalie Beaudoin : Le retour à la terre, ça nous a toujours intéressés. Nous rêvions d’avoir de grands espaces, de s’auto-suffire et de partager. Au début, c’était notre famille et maintenant la famille s’est élargie : ce sont des voisins, des clients… mais ça ne deviendra jamais non plus quelque chose d’industriel. Ça va rester familial.

En 2008, on s’est établis à la campagne et on a construit notre maison. Notre projet initial de retraite n’était pas de cette envergure-là. On souhaitait simplement avoir des jardins.

À quoi ressemble votre horaire typique?

On n’est pas des gens si matinaux. On commence vers 9 heures. Notre première tâche, c’est d’ouvrir nos tunnels chenille et nos serres. Il faut s’assurer que ça ne surchauffe pas. Après, on regarde l’irrigation. Surtout les semis. On vérifie que nos semis sont bien arrosés et s’en suit le désherbage.

Des fois, il peut être rendu 19 h quand on arrête de travailler. Ce sont de longues journées, mais on est dehors et on profite du plein air au maximum.

Le mardi, les gens viennent chercher leurs paniers à la ferme et le mercredi, on va livrer les paniers à Val-d’Or. Donc le mardi, il faut récolter les paniers pour ceux qui viennent les chercher. Le mercredi, il faut récolter pour la livraison qu’on va faire à Val-d’Or. Toutes les deux semaines, le vendredi, on va être au marché public de Malartic. Le samedi, on récolte pour notre marché public du dimanche à Val-d’Or.

Quels sont les défis que vous devez relever?

Nathalie Beaudoin : On apprend tous les jours. Notre objectif serait d’optimiser notre culture, nos rotations et nos successions de légumes. Ça reste toujours à peaufiner. S’assurer qu’il ne manquera pas de salade par exemple pour les paniers et le marché et qu’il n’y aura pas d’interruption dans la production, c’est un grand défi.

C’est dur parce que ça va selon la météo. On joue avec la nature, les insectes, la température… Ça va toujours être un défi, mais il nous reste à nous améliorer là-dedans.

Quelle est votre plus grande fierté?

Yves Allaire : Pour moi, ce sont les clients qui reviennent semaine après semaine et avec de bons commentaires.

Nathalie Beaudoin : Moi aussi j’apprécie et je suis fière de ça. Après trois ans, je trouve qu’on a fait du bon travail. On est partis de rien! On n’avait jamais cultivé à part un petit jardin dans notre cours! On n’a pas fini, mais je suis fière de voir comment on a évolué et de l’envergure qu’a pris Le Jardin des Lucioles.

Que représente l’Abitibi-Témiscamingue pour vous?

On est tous les deux de Val-d’Or. L’Abitibi-Témiscamingue, c’est chez nous. On finit par connaître presque tout le monde. Les gens sont gentils, les gens sont accueillants, je pense qu’on est une belle région. On le voit bien au marché.

Avez-vous un produit coup de cœur d’un ou d’autres producteurs de la région?

Yves Allaire : Les fraises de Nordvie!

Nathalie Beaudoin : On sait que ç’a été difficile pour eux cette année, ça nous fait encore plus les apprécier. La Miellerie La Grande Ourse, aussi. C’est là qu’on se procure notre miel. Tous les marchands ont une belle qualité de produit. On fait le tour! Tous les marchands font pas mal leur petite tournée pendant le marché.

Peut-on trouver vos produits sur Goûtez AT?

Ce que nous avons de disponibles à chaque semaine se retrouve sur Goûtez AT (dans la section du Marché public de la Vallée-de-l’Or.) C’est une belle fenêtre que la SADC offre aux producteurs. Ce sont eux qui ont monté la plateforme et nous, tout ce que nous avons à faire, c’est d’y mettre nos produits et d’aller les livrer au point de chute du marché. Ils ont fait un bon travail et c’est une chance qu’on a de pouvoir utiliser ça. Ça ouvre un plus grand marché aussi. Ça rejoint plus de monde encore. Cette année, on l’utilise plus régulièrement.

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