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Le Domaine DesDuc, là où « pousse » le vin témiscamien…

Dans un décor enchanteur du Témiscamingue, le vigneron Richard Dessureault produit du vin depuis plus de vingt ans.

Dans un décor enchanteur du Témiscamingue, le vigneron Richard Dessureault produit du vin depuis plus de vingt ans. Au fil de son parcours, il a raffiné ses connaissances et ses techniques et ainsi déjoué les pronostics qui le vouaient à l’échec. En tant que président et coordonnateur du marché public de Ville-Marie, il retire également une grande fierté de valoriser d’autres produits témiscamiens.

Qu’est-ce que Le Domaine DesDuc?

Le Domaine DesDuc, c’est un vignoble qui existe depuis 1995. On est situé à Duhamel-Ouest, plus précisément sur l’Île-Collège dans le lac Témiscamingue. C’est une des plus belles zones climatiques de toute l’Abitibi-Témiscamingue. Ça ressemble beaucoup à Québec ou à l’Estrie dans les montagnes.

Nous produisons entre 3500 et 5000 bouteilles par année, donc disons une moyenne de 4000. Nous offrons un vin rouge, un blanc et un rosé.

Parlez-nous un peu de vous et votre parcours.

Ma conjointe Claire Bolduc et moi sommes agronomes de formation et nous avions décidé de lancer une entreprise agricole. Claire était spécialisée en grandes cultures et horticulture et moi, en production laitière et bovine et en génétique.

Pendant quelques années, j’ai cherché un terrain pour partir un projet et finalement, j’ai eu l’occasion d’acheter 65 acres, ici sur l’Île-Collège. De là est parti le projet de vignes.

On avait des pommiers et des vignes à la maison et lorsque je m’étais informé à mes confrères de mon ministère, ils sont tous partis à rire de moi. Ce n’était pas très connu dans ces années-là.

On a parti le projet avec le Centre de recherche et d’innovation de Vineland, de l’Ontario. Ils fournissaient les plans, et moi, je les entretenais et je les cultivais. Pendant 5 ans, on a essayé des variétés.

Le but était de monter une entreprise et de faire du vin. On a construit, on a acheté quelques équipements et on a obtenu notre permis en 2000. En janvier dernier, on a obtenu notre certification biologique.

Pourquoi avez-vous choisi de devenir vigneron?

Claire et moi avons beaucoup d’énergie. Nous avions des choses à essayer. En plus du désir d’entreprenariat, c’était aussi de repousser les limites horticoles de notre climat et de notre territoire.

Quels sont les défis liés à votre secteur d’activité?

Le climat et la fin de saison. Le plus important, au vignoble, c’est le mois de septembre. Il faut qu’il fasse beau. Même si on a eu un bel été! Quand le raisin n’est pas tout à fait prêt, il faut attendre et être patient. Comme on commence à récolter vers la mi-septembre, on se ramasse à terminer en octobre. Quand la température s’étire, quand il n’y a pas de soleil, ça s’éternise.

À quoi ressemble votre travail de vigneron?

C’est rare que je ne sais pas quoi faire de ma journée!

Le matin, Claire et moi on commence assez tôt. Vers 6 h30 et 7 h.

Régulièrement, je dois tondre mes allées, j’ai des plantations à préparer et je dois désherber dans la cour. Je gère les projets de construction, de plantation, les ventes, le marketing, et les marchés.

Les visites à la ferme, je les fais sur rendez-vous. Ça dure à peu près une heure. On parle de l’historique, on fait une visite au champ, on parle des vins et on déguste.

Durant les récoltes, on travaille surtout lors des journées de beau temps. Il faut y aller en fonction de la maturité du raisin. Une fois la maturité atteinte, on a environ 5 jours ou une semaine pour récolter.

Quelle est votre plus grande fierté?

C’est de voir qu’on a repoussé des limites et créé de beaux partenariats. On a défriché un chemin et on a démontré que c’était possible. Au cours des quatre dernières années, on a beaucoup travaillé sur la qualité des vins et ç’a paru. Notre qualité a grimpé en flèche.

On a été les premiers au Témiscamingue à obtenir notre permis de production de boissons alcooliques artisanes et après d’autres ont embarqué.

Une autre de mes grandes fiertés c’est également de voir qu’on a créé un marché public à Ville-Marie qui est de calibre. Cette année, on est plein à 100 % et on refuse des gens!

Quel est votre produit chouchou?

C’est notre vin blanc. Il s’est installé comme un produit phare dès le départ. Il a toujours été plus facile à fabriquer que le rosé ou le rouge. Depuis 20 ans, c’est lui qui s’est le plus démarqué.

Avez-vous un produit coup de cœur d’un ou d’autres producteurs de la région?

J’en ai plusieurs. Ce qui m’impressionne actuellement, c’est la diversité et l’esprit d’entreprenariat des gens du Témiscamingue.

Fromage au Village, j’en suis très fier. Les gens de Miel Abitémis, ils m’impressionnent eux aussi. Ils ont bâti une entreprise de calibre international. Et la Ferme Lunick, qui faisait partie de mes clients en production laitière à l’époque, est devenu un géant dans le marché de la pomme de terre.

Qu’apporte le projet Goûtez AT pour votre entreprise?
Pour ma part, mes clients n’achètent pas seulement mes produits dans les marchés publics. Ils les retrouvent aussi mes produits dans plusieurs épiceries et boutiques spécialisées. Goûtez AT n’a pas encore été beaucoup utilisé, mais je persévère. C’est une plateforme qui a de l’avenir et qui gagne à être plus connue.

 

Photo: Christian Leduc

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