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Les saucissons Extrem Boréal: traditions belges et créativité québécoise

En 2019, un nouveau joueur a fait son entrée dans le domaine de la charcuterie au Témiscamingue : Extrem Boréal. Les produits de cette entreprise sont maintenant présents dans 40 points de vente en Abitibi-Témiscamingue. Goûtez AT vous propose de découvrir l’univers de Bernard Flébus, pour qui la charcuterie a toujours été synonyme de saveurs d’enfance.

Qu’est-ce qu’Extrem Boréal?

Extrem Boréal, ce sont des charcuteries créées par un passionné! Je me suis permis d’importer, ici en Abitibi-Témiscamingue, des recettes européennes, et sans tabou, j’utilise certains ingrédients qu’on n’oserait pas utiliser en Europe parce que là-bas, tout est codifié. Les recettes, c’est du sérieux alors qu’ici au Québec, on se donne le droit d’explorer différents goûts, différentes saveurs et différentes textures. Les saucissons Extrem Boréal, ce sont les traditions belges et ma créativité québécoise.

Quelles sont les origines d’Extrem Boréal?

Ça fait 35 ans que je fais de la charcuterie. Je voulais fonder Extrem Boréal sans que ça me coûte cher. Je suis parti d’une page blanche et j’ai tout conçu moi-même : mes emballages, mes recettes et je choisis même mes clients. Je veux avoir du plaisir dans la vie et je souhaite que les gens soient contents. Je ne veux pas arriver dans un commerce avec mes produits et forcer le propriétaire ou le gérant. Il faut que je sache que mes produits vont être bien accueillis.

Extrem Boréal, c’est le résultat des traditions belges de mon enfance et de ma créativité québécoise.

Comment avez-vous découvert le plaisir de la charcuterie?

Du côté paternel, mon grand-père Joseph avait un restaurant nommé Le Père Flébus où je prenais plaisir à lècher le fonds des chaudrons! René, mon grand-père maternel, avait un abattoir tout comme son père et son grand-père avant lui. L’abattoir de René était à Liège en Belgique et il y avait une vingtaine de boucheries et charcuteries dans les alentours. Chacune avait sa spécialité : tête de veau, saucisses fumées, jambons, saucissons polonais, etc. Quand j’étais gamin, le jeudi, ma mère allait faire la comptabilité avec mon grand-père. Mon petit frère et moi allions nous promener et goûtions à tout. Je me disais qu’un jour, j’aurais une charcuterie. J’ai toujours gardé ce rêve en tête!

Mon grand-père Joseph avait un restaurant nommé Le Père Flébus où je prenais plaisir à lècher le fonds des chaudrons!

Comment s’est développé Extrem Boréal?

Avant 2019, il y avait un Extrem Boréal officieux : je faisais de la charcuterie pour des amis. Je faisais aussi un peu de charcuteries fraîches aux Chocolats Martine comme du foie gras et des terrines. Des amis commerçants ont voulu vendre de mes produits et m’ont poussé à sortir au grand jour.

Qu’est-ce que vous offreZ comme produits?

J’ai commencé avec trois saucissons secs : ail et vin rouge, nature et un paprika fumé et piment fort. Un an après, j’ai sorti la Porcinette qui est une péperette de luxe avec beaucoup moins de gras. Et ma plus récente création est un saucisson qui se nomme La Fromagère, fait avec le Cru du clocher fumé de la fromagerie Fromage au village.

Je travaille depuis quelques temps sur un nouveau saucisson à la bière qui va s’appeler « Rawette ». Une rawette, en wallon, c’est une petite portion, un petit morceau. Ce sera un clin d’œil à mon grand-père René.

Sur commande, je fais aussi de la colbassa, du jambon cuit, des terrines. Je fais aussi du prosciutto et des planchas (assortiment de charcuteries et de fromages) mais seulement de façon événementielle comme à la Foire gourmande par exemple.

Qu’est-ce qui fait qu’Extrem Boréal se distingue en Abitibi-Témiscamingue?

On se distingue d’abord avec de bons produits : j’en choisis des moins gras. Il n’y a pas d’agents de remplissage et vraiment très peu d’agents de conservation. Pour les épices, c’est aussi du haut de gamme. Par exemple, mon paprika fumé vient d’Espagne. Comme je le faisais à l’époque où j’étais co-propriétaire des Chocolats Martine, quand je crée une recette, je vais chercher les meilleurs produits ou ceux que je considère les meilleurs.

Quelle est votre plus grande fierté?

Extrem Boréal, c’est l’aboutissement de ce que j’ai appris depuis plusieurs années, tant en Europe qu’au Québec. J’aime ce que je fais et chaque jour, quand je reviens du boulot, je dis à ma blonde « Ah! J’ai passé une belle journée! » J’ai souvent lancé des projets avec du monde, mais là, c’est mon jouet à moi. C’est mon rêve d’enfant.

Lequel de vos produits est votre chouchou?

Mon prosciutto, parce que c’est le produit le plus compliqué, le plus délicat à faire. C’est une charcuterie qui prend 24 mois à maturer. Ma liste de commande est longue et heureusement, les gens sont patients!

Recette de mini-brochette tomate, fromage et saucisson

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