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Ferme des collines : aimer jouer dehors

À l’origine, ce n’était pas un projet maraîcher mais l’achat d’une terre en friche pour profiter de grands espaces et passer du temps dehors en famille. Ce qui devait être un projet de vie en nature est rapidement devenu une aventure agricole à part entière !

Stéphanie, Joël et leur fils Simon. ©Ferme des collines

Ferme des collines

Jouer dehors a toujours fait partie du quotidien de Stéphanie Mongrain-Thériault et de Joël Bougie, copropriétaires de la Ferme des collines. Elle a grandi sur une terre à bois d’Abitibi-Ouest, lui, a passé son adolescence à travailler sur des fermes bovines du secteur Mont-Brun. Il allait donc de soi pour le couple de donner à leur famille reconstituée de l’espace pour jouer dehors. Mais c’était sans savoir que leur jardin familial se transformerait quelques années plus tard en… Ferme des collines!

« Quand j’étais jeune, mon père travaillait sur notre boisé. J’y allais de temps en temps, mais je chialais tout le temps! » se remémore en riant Stéphanie Mongrain-Thériault.

« Aujourd’hui, je fais quasiment la même chose que lui finalement : je travaille au grand air en symbiose avec la terre. C’est sûr qu’on espère que les enfants vont s’intéresser à la ferme en vieillissant, mais peu importe, ça leur laisse quand même de belles valeurs. »

Financer un voyage en famille

C’est lors de sa rencontre avec Joël Bougie, il y a près d’une dizaine années, que Stéphanie Mongrain-Thériault commence à s’intéresser au maraîchage. « Lui était du type à écouter toutes les émissions de La Semaine verte et à faire beaucoup de lectures. Quand on s’est rencontrés, je me suis intéressée davantage à l’agriculture, on en parlait, on faisait des jardins chez nous pour le plaisir », relate-t-elle, précisant que l’idée était d’abord de vendre des légumes pour financer un voyage.

Mais le couple se prend rapidement au jeu : vient juste avant la pandémie l’achat d’une terre laissée à l’abandon dans le secteur de Cloutier. « Ça nous parlait vraiment beaucoup d’avoir un grand espace. Et on a découvert que la façade d’une des terres était en terre noire, que c’était vraiment une belle terre », poursuit-elle, précisant qu’il a tout de même fallu lui donner de l’amour — débroussaillage, drainage, chaulage — avant de la remettre en production.

« Ça nous parlait vraiment beaucoup d’avoir un grand espace. »

Mère de quatre enfants de 7 à 15 ans, la mère au foyer profite ensuite de la pandémie pour parfaire ses connaissances. « En 2021 il s’est offert une AEC [attestation d’études collégiales] au Cégep de Rouyn en maraîchage biologique diversifié. Je me suis dit que j’allais faire le cours, aller chercher des bases. Après ça, on a commencé tranquillement à vendre des paniers, on vendait un peu au marché public et ça a vraiment plus décollé l’année passée », signale-t-elle, précisant que l’entreprise a été officiellement constituée à la fin de 2023.

Stéphanie au marché public de Rouyn-Noranda. ©Goûtez AT – Christian Leduc

Le vent dans les voiles

La Ferme des Collines se donne d’ailleurs les moyens pour un jour arriver à en vivre. En plus des travaux de sols pour la remise à niveau de la terre, l’entreprise a profité de la saison froide pour se doter d’équipements plus performants. Une serre et une chambre froide ont ainsi été construites cette année et la ferme commence à se doter d’équipements mécanisés — notamment pour les semis.

« On a vraiment envie de faire croître l’entreprise à un niveau plus élevé pour réussir à tirer un salaire de tout ça. Je pense qu’au fil des ans, c’est sûr que ça va être super gagnant », anticipe la productrice, heureuse tout de même de pouvoir compter sur l’aide des enfants et de ses beaux-parents, présents à la ferme tous les jours de la semaine, alors que son conjoint travaille encore à l’extérieur.

En plus des traditionnels abonnements aux paniers de légumes, la Ferme des Collines mise aussi sur le développement de partenariats locaux pour écouler sa production. C’est le cas par exemple avec le restaurant Le Cellier.

« Les cuisiniers, les propriétaires sont venus voir à quoi ça ressemblait, ils ont goûté, ils ont vu nos légumes, on a échangé sur ce qu’ils aimeraient avoir dans leur assiette, fait valoir Stéphanie Mongrain-Thériault, qui précise qu’elle relève cet été le « défi de la betterave jaune », une culture plus difficile que sa version rouge originale, mais dont raffole Le Cellier. Ça serait vraiment chouette que ça soit exclusif pour Le Cellier. Les marchés publics, c’est aussi un endroit où on aime beaucoup être présents. Et à long terme, on aimerait distribuer nos légumes peut-être dans les supermarchés, les plus grandes surfaces. »

Si elle ne se souvient plus de l’endroit où la famille a passé ses vacances à la suite des premières ventes de légumes, Stéphanie Mongrain-Thériault n’échangerait aujourd’hui sa place pour « rien au monde ». Comme quoi ce n’est pas la destination qui fait le voyage, mais bien le chemin parcouru…

Le kiosque de la Ferme des colline au Marché public de Rouyn-Noranda. ©Goûtez AT – Christian Leduc

En plus du marché public de Rouyn-Noranda, on peut aussi trouver les légumes de la Ferme des Collines sur la boutique saisonnière de Goûtez AT, au Marché du Fermier de Rouyn-Noranda ainsi que lors de la distribution des paniers, les lundis, dans le stationnement de l’aréna Jacques-Laperrière.

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