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Retour aux sources à la cabane à sucre d’antan!

En plus de pouvoir renouer avec le plaisir du temps des sucres à l’ancienne à Laniel cette année grâce à la réouverture de la seule cabane à sucre de la région, nouvellement propriété de Tem-Sucre, les Témiscabitibiens pourront s’adonner aux joies du plein air dans ce domaine montagneux aménagé pour le plaisir des petits et grands.

Avant même d’avoir officialisé l’achat de l’érablière en septembre dernier, l’hyperactif Hugo Lévesque était déjà à pied d’œuvre pour faire du chemin vers la cabane à sucre une expérience toute aussi intéressante que la destination. Un vrai retour aux sources à la cabane à sucre d’antan!

Celui qui lorgnait la propriété adjacente à son domaine acéricole depuis près d’une quinzaine d’années veut que les gens qui viennent s’attabler puissent aussi profiter des installations extérieures. Espace à feu, coin photos aménagé près du vieil évaporateur et autres antiquités : l’acériculteur y a mis le paquet!

«La glissade s’appelle La coulée, j’ai des 7-8 grosses tripes industrielles pour glisser, pour accueillir les enfants et les plus grands — ça descend en tabarouette! Et il y a le sentier de raquette de L’Entailleuse», énumère-t-il, la tête encore pleine d’idées pour accueillir les gens dans une ambiance chaleureuse.

«Je n’avais pas encore signé chez le notaire que j’avais déjà un mois et demi d’ouvrage de fait en cachette!», rigole le propriétaire de Tem-Sucre en référence à l’aménagement du Sentier du Bouilleux, qui relie l’érablière au sentier fédéré de motoneige.

DU PLAISIR À LA CABANE

Car il faudra bien bouger un peu après s’être régalé de fèves au lard, de jambon à l’érable, de grands-pères dans le sirop et autres oreilles de crisse, mentionne-t-il. Avec ce retour à une expérience plus traditionnelle après la proposition gastronomique tentée au cours des dernières années, Hugo Lévesque espère faire naître des amitiés autour des grandes tablées où les inconnus seront amenés à socialiser.

«Dès que tu mets les pieds chez Tem-Sucre, tu tombes dans un autre monde. Revenir au traditionnel nous ramène à nos valeurs québécoises. C’est dans nous autres le sirop d’érable, ça fait partie de notre vie d’aller passer une journée de printemps à la cabane à sucre, rappelle-t-il. À côté de toi, c’est quelqu’un que tu ne connais pas mais à la fin de la journée tu l’as côtoyé, tu as jasé avec, t’es allé à côté du feu, t’es rendu chum avec!»

Il ne cache d’ailleurs pas son intention de faire de la cabane une destination agrotouristique à part entière au fil des ans. Le développement d’un Musée de l’érable est par exemple dans les cartons. Mais déjà cette année, les visiteurs pourront se familiariser avec l’imaginaire de ce qu’il qualifie «d’or comestible», un ensemble de traditions qui n’est pas aussi développé en Abitibi-Témiscamingue que dans le sud de la province, plaide Hugo Lévesque.

«Dans le centre de la province tout le monde a un lien de parenté avec un acériculteur, c’est ancré dans la tête des gens. Au Témiscamingue, on est 14 producteurs avec du quota contre 600 en Estrie, cite-t-il par exemple, anticipant que les changements climatiques pourraient stimuler la production acéricole dans la région. C’est tatoué sur moi l’acériculture. Cette passion, tous les clients vont la vivre», promet-il, précisant qu’il en a lui-même hérité de son père.

La chance d’apercevoir L’Entailleuse?

Bon vendeur, celui qui a sillonné les épiceries de la région avec sa «mini-cabane» pendant des années pour proposer sirop, bonbons et tire d’érable aux clients jusqu’à conquérir l’ensemble du marché régional et un petit réseau de distribution en Ontario, a d’ailleurs plus d’un tour dans son sac pour partager sa passion. Il laisse d’ailleurs planer le mystère au sujet de «L’Entailleuse», véritable légende au sein de l’entreprise qui a prêté son nom à la bière au sirop Tem-Sucre brassée occasionnellement par Le Prospecteur.

«On l’aperçoit des fois le soir à la brunante ou le matin bien de bonne heure. C’est une femme avec un marteau de prospecteur qui vient entailler nos érables. Parce que lors de l’entaillage, il y a toujours des affaires bizarres qui se passent : des arbres entaillés où il n’y a pas de traces de raquette, des morceaux de bois dans les chalumeaux», raconte celui qui se défend en riant lorsqu’on lui demande s’il est le Fred Pellerin du Témiscamingue!

N’empêche, parions que ce bon vivant charismatique à la parlure colorée et à la tête débordante d’imagination saura prolonger le séjour de ses invités au bord du feu au moins jusqu’à la brunante où il se pourrait que se dessine à l’horizon une silhouette féminine munie d’un pic de mineur…

***

Réservations : 819 622-1419 ou temsucre.com — saison régulière jusqu’au 21 avril

*Pas de vente d’alcool mais permis de réunion autorisant à consommer ses breuvages alcoolisés sur place du 15 mars au 21 avril

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