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La boutique est officiellement ouverte pour l’été! Dernière chaque produit, il y a une famille d’ici.

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L’autocueillette de pommes, une tradition bien implantée en Abitibi-Témiscamingue

Bon à savoir, les régions du sud du Québec n’ont plus le monopole de l’autocueillette des pommes. Pourquoi parcourir des centaines de kilomètres pour savourer ce plaisir de croquer une pomme tout en remplissant son panier quand elles mûrissent à quelques pas de chez soi? Mieux encore, des activités éducatives sont même offertes pour en apprendre davantage sur ce joli fruit rouge!

(Le Verger des tourterelles. Photo Goûtez AT – Christian Leduc)

Précurseur, Pierre Drapeau, pomiculteur et propriétaire du Verger de l’île Népawa a eu un coup de foudre pour la production d’arbres fruitiers voilà plus de 40 ans à la faveur d’un séjour et d’une formation dans la réputée Vallée de l’Okanagan en Colombie-Britannique. Son désir de développer cette culture dans notre région plus nordique s’est concrétisé au fil d’essais erreurs. Depuis, d’autres vergers ont vu le jour en région, se développant à leur rythme respectif. Tant et si bien que l’autocueillette de pommes est devenue une tradition bien implantée en Abitibi-Témiscamingue.

Explosion de visiteurs au verger des tourterelles

Au Verger des tourterelles au Témiscamingue l’autocueillette de pommes s’est développée tout doucement. Après l’achat du verger en 2009, les propriétaires Marie-Ève Gagnon et Jocelyn Ouellet avaient accueilli des visiteurs trois automnes consécutifs pour l’autocueillette dans les 250 pommiers matures situés près de la maison. Or, ces pommiers ont été envahis par la maladie et ont pratiquement dû être tous coupés.

« Peu de temps après, en 2014, nous avons acquis un terrain en arrière de la maison et y avons planté des pommiers nains et semi-nains, relate Marie-Ève Gagnon. Huit ans plus tard, en 2022, nous avons accueilli nos premiers 1000 visiteurs. L’an passé, nous avons connu une explosion : au moins 4000 visiteurs provenant de partout en Abitibi-Témiscamingue, mais aussi, de Matagami, de Sudbury en Ontario. »

D’ailleurs, compte tenu de cette forte croissance de la demande au verger tourterelles, il faut absolument réserver au préalable, question d’éviter que des visiteurs impromptus ne se retrouvent devant des pommiers entièrement dégarnis.

Fait à noter, durant la saison de cueillette, la boutique est aménagée sous un grand chapiteau où les visiteurs peuvent découvrir les produits alcoolisés, mistelles et cidres, de même que des beurres de pomme, gelées et caramel. « Nous aimerions proposer davantage d’activités liées à la production, mais la pénurie de main-d’œuvre nous limite dans cette voie », a déploré Mme Gagnon.

«  L’an passé, nous avons connu une explosion : au moins 4000 visiteurs provenant de partout en Abitibi-Témiscamingue, mais aussi, de Matagami, de Sudbury en Ontario. » – Verger des tourterelles

(Le Verger des tourterelles. Photo Goûtez AT – Christian Leduc)

Volet éducatif au Verger de l’île Népawa

Du côté du Verger de l’île Nepawa, les visiteurs ne pratiquent l’autocueillette que pour en déguster les fruits sur place. Comme il s’agit d’un verger biologique, l’espace réservé aux visiteurs est plus restreint. Par contre, un volet éducatif offert aux groupes de visiteurs est intéressant pour qui veut en savoir plus sur les différents aspects liés à la production d’arbres fruitiers. Ils peuvent également acheter des pommes déjà cueillies de même que les autres produits transformés telles les mistelles, les confitures, compotes, gelées et tartinades.

« Nous avons commencé à recevoir des touristes en 2000, signale Pierre Drapeau. Ici, c’est un peu comme un centre de recherche en arboriculture fruitière nordique. C’est parti de références en recherche déjà faites dans l’Ouest canadien qui à l’époque étaient beaucoup plus avancées qu’au Québec. »

(Le Verger de l’île Népawa. Photo MRC d’Abitibi-Ouest – Elye Carrier)

Préparer la relève

Le plus jeune des trois, le Verger Gamelin à Rouyn-Noranda ne reçoit pas encore de visiteurs pour l’autocueillette. Il est davantage connu pour la variété des produits transformés qu’il offre directement à la ferme ou dans les marchés publics en saison. Pensons aux marinades, confitures, compotes, gelées.

Quoique la livrée des forêts ait récemment fait son œuvre cette saison, sur les pommiers, framboisiers, pruniers, Marie Lacombe, copropriétaire avec ses fils Guy et Vincent Gamelin, n’est pas découragée pour autant. Ce verger germait de longue date dans ses projets. Mme Lacombe était la première à prendre la route chaque automne pour aller faire l’autocueillette à Rougemont.

« Un verger, c’est un projet à long terme, a-t-elle fait observer. Ça prend de nombreuses années avant qu’il soit rentable. Mais pour nous, développer l’autocueillette, comme chez NordVie ou le Verger des Tourterelles, c’est quelque chose d’important, ça contribue aussi à ce que l’argent demeure dans la région. »

Dates et variétés à surveiller

Avec les changements climatiques, même en Abitibi-Témiscamingue, la saison des pommes commence de plus en plus tôt. Selon Marie-Ève Gagnon, les hâtives ont débuté autour du 10 août cette année comparativement à la fin août il y a 15 ans. Même son de cloche au Verger de l’Île Nepawa où la saison a débuté le 15 août.

D’après Marie-Ève Gagnon, les variétés de pommes à cuisiner les plus appréciées en région sont celles qui restent davantage fermes et ne brunissent pas. La Cortland est la plus populaire en ce sens suivie de près par la Spartan. Celle qui compote le mieux est la Goodland.

Il fait beau, les fruits sont mûrs. Vous avez jusqu’au début octobre pour faire vos provisions au Verger des tourterelles et les activités se poursuivent jusqu’au 15 octobre au Verger de l’Île Népawa. À vos paniers, prêts, cueillez!

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