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La miellerie de la Grande Ourse, joueuse étoile de l’agrotourisme en Abitibi-Témiscamingue

Pourquoi seulement produire et vendre du miel alors que l’on peut fabriquer des tartinades, du gin, des hydromels, vendre des produits régionaux, opérer une buvette et organiser des safaris apicoles? David Ouellet, copropriétaire et cofondateur de la miellerie de La Grande Ourse a de l’énergie à revendre et en fait pleintement profiter sa clientèle depuis 17 ans.

Notre journaliste Émélie Rivard-Boudreau s’est entretenue avec David ouellet afin de découvrir L’HISTOIRE DE La miellerie de la Grande Ourse devenue joueuse étoile de l’agrotourisme en Abitibi-témiscamingue.

David, comment est née la miellerie de la Grande Ourse?

J’ai commencé en 2006. Un soir, dans un party, j’ai rencontré un gars qui s’est mis à me parler de ses abeilles. Il avait une vingtaine de ruches. C’était Benoît Forget des Ruchers en Nord. Je ne le connaissais pas mais j’avais passé une partie de la soirée à l’écouter parler. Quelques jours plus tard, je suis allé passer une journée avec lui dans ses ruches. J’ai vraiment eu du fun. La semaine d’après, j’ai acheté 4 ruches comme passe-temps et, après cet été-là, j’ai pris ma décision. Je me suis dit: « Je veux vivre de ça. »

J’ai fait un plan d’affaires. J’ai vendu ma vieille Westfalia et j’ai sorti tous mes REER. J’ai emprunté de l’argent à papa et maman (un peu de love money) parce que les banques n’embarquent pas dans des projets aussi marginaux mais la SADC a embarqué. Je n’avais pas d’expérience agricole, ni personne dans ma famille d’ailleurs.

Quel a été ton parcours avant de te lancer dans l’apiculture?

J’étais programmeur en automatisation. Je m’occupais de la programmation de moulins à scie en France, en Finlande, en Suède, dans l’Ouest canadien, aux États-Unis… Je partais des 6 à 8 semaines. C’était de la gestion de projets et moi, je trippais vraiment fort.

On bâtissait et une fois que c’était fini, on pouvait passer au projet suivant et recommencer. Avec l’arrivée de mon fils, j’ai réalisé que cette vie-là ne convenait pas pour une famille. J’ai décidé d’arrêter, mais je ne savais pas ce que j’allais faire. Je n’avais aucune idée.

 Quels ont été les moments marquants de l’histoire de la miellerie de la Grande Ourse?

Ça longtemps été très artisanal La Grande Ourse. Ça l’est encore, mais c’est plus organisé. Quand on a commencé, on était au coin du chemin de l’Église et du chemin de l’Hydro à Saint-Marc-de-Figuery où j’avais acheté la plus vieille maison du village. C’est là que j’ai installé mon premier rucher mais j’en avais aussi un peu partout sur le territoire. J’avais modifié la vieille grange pour faire la miellerie.

Ensuite, il y a eu deux gros virages. En 2013, j’ai construit sur le site actuel. On a mis à peu près 7000 heures dans la construction qu’on a faite nous-mêmes d’un bout à l’autre. Avant on était connu mais là, on a atteint un niveau supérieur parce qu’on s’est mis à faire le Safari apicole.

Ça nous a beaucoup fait connaître et ça a changé la donne. On s’est mis à recevoir 4000 visiteurs par année.

Le safari apicole

Emmener les gens directement dans le rucher, dans une charrette protégée d’une moustiquaire, c’est une expérience unique. J’ai cherché, ça n’existe nulle part au Québec. Je me suis réveillé un moment donné à deux heures du matin et j’ai réveillé ma blonde pour lui dire : « Je viens d’avoir une idée! On se fait un gros trailer, on remplit ça de monde et je les emmène DANS le rucher. Les gens vont voir des milliers d’abeilles leur tourner autour! » Le safari, c’est le premier gros virage.

L’autre moment fort de l’entreprise, c’est de s’être lancé dans la production d’alcool. Avec la fabrication artisanale de nos hydromels, de gin et de spiritueux, on est passé de 3000-4000 touristes par année à 18 000 l’an passé.

C’est énorme! Et on a ouvert notre buvette seulement au mois d’août!

Quelle est ta plus grande fierté?

Quand j’ai lancé la miellerie, ma vision c’était un site rempli de monde. Je croyais énormément au fait que le monde vienne acheter sur place. Ceux qui m’ont financé n’y croyaient pas tant que ça. Ils ne pensaient pas que ça deviendrait aussi fort. Aujourd’hui, je vends plus de la moitié de mon chiffre d’affaires directement sur place. Ça, je suis vraiment content et ça va juste continuer à grandir.

Une autre de mes fiertés est que l’été passé, j’ai travaillé dans une ambiance vraiment familiale. On est monté jusqu’à 14 employés et sur les 14, j’avais ma femme Geneviève qui venait une fois de temps en temps, mon fils Naïm gérait la buvette et était barman, ma fille Zélie s’occupait de la boutique et Cassiopée, elle, était en charge de la cuisine. J’avais vraiment une belle équipe.

Y a-t-il encore place à de nouveaux produits et de nouveaux projets à la miellerie La Grande Ourse?

La buvette, l’hiver, on la loue pour des groupes privés comme des fêtes, des regroupements ou des assemblées générales. Pour le moment, on offre de la bouffe de pub mais on va diversifier le menu un peu plus cet été. Pour la première saison, je pensais qu’on vendrait beaucoup d’alcool et un peu de bouffe mais finalement, la bouffe a été pas mal plus en demande qu’on avait imaginé.

En ce moment, mon produit chouchou ce sont nos alcools. Je commence donc une nouvelle formation pour d’autres choses en alcool. J’ai le vent dans les voiles et y’a plein de choses qui s’en viennent!

Horaire de la boutique et de la buvette

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