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Pour des nouvelles gourmandes

Les routes gourmandes de l’Abitibi-Témiscamingue!

Si les producteurs agricoles sont pour la plupart heureux de renouer avec le circuit des marchés publics, ils sont aussi de plus en plus nombreux à rivaliser d’ingéniosité pour convier la clientèle directement à la ferme grâce à une panoplie d’activités agrotouristiques.

Voici donc quelques beaux détours à faire cet été pour découvrir les routes gourmandes de l’Abitibi-Témiscamingue!

Invitation à la ferme

Avec la saison des petits fruits qui bat son plein, la copropriétaire de la Ferme Nordvie est heureuse de renouer avec la clientèle. « Que des clients se présentent, que ce soit à l’autocueillette ou à la boutique, ça nous fait toujours plaisir. Tout l’été, c’est possible de venir prendre un petit verre de barbotine à la fraise et à la rhubarbe sur notre terrasse », mentionne Madeleine Olivier, qui fait des démarches pour obtenir un permis qui lui permettrait de vendre aussi ses alcools de petits fruits sur place.

Elle note cependant qu’il n’est pas facile de faire dévier les clients de la route principale, c’est-à-dire la route 101 qui passe au cœur du village de St-Bruno-de-Guigues. « On veut vraiment développer un volet d’agrotourisme et d’écotourisme à la ferme. On travaille fort à développer l’expérience client parce que c’est ce que les gens recherchent. Tu ne fais pas deux heures de route juste pour venir cueillir un panier de fraises », illustre-t-elle.

On veut vraiment développer un volet d’agrotourisme et d’écotourisme à la ferme. – Madeleine de la Ferme NordVie

Comme la saison des petits fruits est intense et de courte durée, Madeleine Olivier ne peut se permettre de délaisser les marchés publics, même si pour des raisons de qualité de vie, elle souhaiterait renverser la tendance et déplacer son chiffre d’affaires majoritairement à la ferme.

Attirer les touristes

« Quand je vais au marché public de Val-d’Or — un excellent marché public — c’est une journée de 12 heures. Je me lève à 4 h du matin, je charge le véhicule, je fais la route, je fais le marché, je remballe le stock, refais la route, décharge le camion et range les légumes restants dans le frigo », énumère celle qui voit d’un bon œil la « coopération entre les différents secteurs de l’industrie touristique » pour attirer les touristes au Témiscamingue.

À quelques kilomètres, Angèle-Ann Guimond de la ferme L’Éden Rouge, qui vient de revamper le petit kiosque de bord de route pour le transformer en une boutique plus spacieuse et conviviale, espère aussi séduire tant les touristes d’aventure que les foodies.

« Les gens peuvent venir visiter et voir l’envers du décor, tout le travail qu’il y a derrière la production. Quand on les accueille directement à la ferme, il y a beaucoup moins d’intermédiaires que quand on vend à l’épicerie : là c’est sûr qu’on doit réduire les prix parce qu’ils doivent prendre une marge », rappelle la cheffe réputée pour la mise en valeur des produits régionaux, qui accueille aussi les épicuriens à sa table champêtre et transforme les surplus d’inventaire pour en faire des salsas et autres délicieux prêt-à-mangers.

Dis-moi d’où tu viens, je te dirai quoi manger

À l’autre bout de la région, Evelyne Rancourt de Boréalait doit aussi convaincre les gens de « faire le détour » jusqu’à Saint-Félix-de-Dalquier, à une quinzaine de kilomètres d’Amos sur la route du nord. La copropriétaire, qui transforme un peu plus de la moitié du lait de la ferme de sa belle-famille, doit maintenir les efforts de marketing sur les réseaux sociaux pour attirer les gens d’Abitibi et d’ailleurs.

«C’est à renouveler constamment. C’est entretenir la flamme, être présents sur les réseaux sociaux. Si je ne parle pas de nouveautés, si je ne fais pas de publications, cette semaine-là c’est mort. C’est super cool, mais ça devient essoufflant à la longue. La crèmerie nous aide énormément, c’est notre produit d’appel », lâche celle qui souhaite continuer à être présente dans les marchés publics, pour le « contact direct avec le consommateur ».

La crèmerie, c’est notre produit d’appel à la ferme! – Evelyne de Boréalait

À une centaine de kilomètres, à La Corne, le couple derrière la Ferme Cyr voit les choses autrement. À la production laitière depuis 1934, on vient d’ajouter la production maraîchère, dont celle de maïs de consommation humaine, pratiquement inexistante dans ce coin de la région.

L’attrait de la nouveauté

« Personnellement, ça fait 10 ans que je fais [du maïs] pour moi. J’ai commencé avec une poche, deux poches, un petit 25 poches et j’étais tout content! Après ça 50 poches. Et l’an passé, on a frôlé les 250 poches de maïs », témoigne David Cyr, qui dit compter sur d’autres entreprises agrotouristiques, notamment la Miellerie de la Grande Ourse, pour écouler sa production.

Sa conjointe Marie-Ève Goulet ajoute qu’il suffit de quelques présences dans les marchés publics pour que le bouche-a-oreilles fasse son œuvre. « C’était compliqué l’année passée parce que notre priorité [dans la saison du maïs et des courges], c’était le foin pour nos vaches. Mais cette année, je tombe temps plein à la ferme, donc on va avoir un peu plus de temps [pour les marchés] », fait valoir Marie-Ève Goulet, invitant la population à privilégier l’abondance de l’automne pour l’autocueillette et à fréquenter le kiosque libre-service pour un approvisionnement estival de proximité.

LISTE des kiosques à la ferme

Vous aimeriez découvrir les endroits où il est possible de se procurer des produits frais, des petits plats savoureux à emporter, des alcools ou encore des produits régionaux? Consultez notre article Liste des kiosques à la ferme (et plus) à visiter cet été!

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