Chargement...
Accéder au contenu
La boutique est présentement fermée. Réouverture du 5 au 11 décembre pour vos achats des Fêtes

Blogue et articles

Pour des nouvelles gourmandes

Les quatre saisons (dans l’ordre) d’Émilise

Du thé des bois, du thé du Labrador et peut-être quelques champignons tardifs : Le Goût du Pays interrompt sa cueillette quelques minutes pour nous guider sur un horaire rythmé par la nature… et la vie!

Les quatre saisons (dans l’ordre) d’Émilise – ©Le Goûtez du pays – Frédéric Patoine

« J’ai toute ma comptonie voyageuse, j’achève de cueillir mon thé du Labrador pour faire mes glaçons de l’été prochain. Et en même temps, je finis aussi mes cueillettes pour mes tisanes pour les marchés de Noël qui commencent dans moins d’un mois. L’année passée, on a cueilli du poivre des dunes dans les redoux de décembre. Mais comme c’est frette pour le bout des doigts, j’aime bien le cueillir en avril », dit Émilise Lessard-Therrien, dont la vie est rythmée par les enfants et… les quatre saisons!

Celle du cocooning qui s’installe la mène dans les bois. Avec l’automne, elle ralentit. Ou plutôt elle se métamorphose : la course des marchés publics dans toute la région se transforme en moments plus lents dans son Témiscamingue. Pendant que son conjoint chasse, elle cherche épices boréales, thés et autres aiguilles de conifères.

©Le Goûtez du pays – Frédéric Patoine

Retour à l’école

 « Ce sont vraiment les saisons qui rythment mon agenda. C’est comme un nouvel apprentissage parce que l’année dernière jusqu’à la fin du mois de juin, j’étais à l’école à temps plein, dit-elle, évoquant le DEP en production horticole qu’elle vient de compléter. L’été, la saison des marchés, ça a été très intense. Là, j’ai pas mal fini de fermer mon jardin. Et depuis que les enfants ont recommencé l’école, j’ai beaucoup plus d’espace. »

Mais la titulaire d’un baccalauréat en enseignement ne chôme pas pour autant! Ces temps-ci, elle revient vers ses premiers amours en faisant des produits locaux les vedettes des ateliers de cuisine réfléchis pour les élèves du primaire. Sa première recette : des muffins aux pommes du Verger des Tourterelles, au sirop d’érable Nordik et au Cru du Clocher — en plus de la farine du Goût du pays et des Œufs Richard, évidemment.

« Il y a une petite fille qui a dit : ‘‘c’est le sirop d’érable de mon papa’’ et elle avait des étoiles dans les yeux. J’étais aussi bien excitée de pouvoir dire qu’on allait faire des muffins avec la farine qui vient des grains que le papa de Julien cultive. Un autre petit garçon a levé la main pour dire que c’est sa tante qui fait le Fromage au Village », illustre-t-elle, fière d’être aux premières loges pour constater qu’il n’y a pas d’âge pour cultiver le goût des produits locaux et le sentiment d’appartenance au territoire.

Le dépanneur fermier ©Le Goûtez du pays – Frédéric Patoine

Dynamiser le rang

Elle aimerait d’ailleurs pouvoir accueillir ces jeunes directement chez elle pour pousser la logique encore plus loin, par exemple pour la tenue d’un camp de jour estival.

« J’aimerais développer une offre pour les journées pédagogiques. Et puis peut-être une semaine pendant l’été, mais tant que je n’aurai pas de bâtiment avec une toilette pour les accueillir, ce n’est pas possible », fait-elle valoir.

Elle précise déjà être en recherche de financement pour construire un bâtiment qui pourrait réunir sous le même toit, dès l’été prochain, une ligne de production de glaçons, une cuisine de transformation et des locaux pour recevoir les jeunes.

En attendant, elle a l’ambition de convaincre les Temiscamiens de faire du dépanneur fermier qu’elle a ouvert cet automne une « destination ». « Avoir pignon sur rang » change la donne, note-t-elle déjà, puisque cela facilite la gestion et l’entreposage des récoltes, tout en reconnectant les gens avec la ruralité et en mettant en valeur les produits de ses collègues agriculteurs.

« Ma philosophie de vie, c’est de manger le plus local possible. Donc, c’est de créer cette opportunité pour les gens qui habitent le Témiscamingue, plaide-t-elle. J’ai le goût que les gens redécouvrent les rangs. Je pense qu’il y a une profonde déconnexion qui s’est opérée entre la ruralité et les villes. Et maintenant, avec les vélos électriques, c’est facile. C’est tellement une belle boucle à partir de Ville-Marie! »

« Avoir pignon sur rang change la donne » – Émilise Lessard-Therrien

Les glaçons du pays ©Le Goûtez du pays – Frédéric Patoine

Encore des surprises pour Noël

Avant quelques semaines d’hibernation — on en doute ! — Émilise Lessard-Therrien prépare encore quelques surprises en vue des marchés de Noël. Après l’engouement pour les glaçons du pays, alternative ultra locale aux « Mister Freeze », la sumacade et les tisanes boréales, la voilà qui s’allie au Gisement pour présenter la dernière nouveauté du Goût du pays cette année.

« On travaille pour faire un chocolat sauvage, laisse-t-elle tomber, laissant fleurer les notes de poudre d’épinette, de poivre des dunes, de genévrier et des petits fruits du thé des bois. On a fait des tests l’année passée. C’était vraiment chouette, c’était beau sur la table, les petits carrés de chocolat avec les aiguilles d’épinettes et les petites boules rouges… Ça goûtait Noël! »

 

Découvrez la fiche producteur Le Goût du pays dans le répertoire de Goûtez AT.

Partager

Encore plus de découvertes grâce à notre infolettre !

Pour recevoir des nouvelles gourmandes, des recettes exclusives, pour découvrir l’histoire de nos producteurs régionaux et plus encore, inscrivez-vous à notre infolettre. Contenu de bon goût, assuré!

Avant de commencer vos emplettes…

Sélectionnez la ville où vous souhaitez récupérer votre commande. Une fois choisie, les produits disponibles dans cette ville s’afficheront. Vous pourrez récupérer votre commande à l’heure et à l’adresse inscrite sur votre facture.