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Des produits régionaux pour vos campagnes de financement

16 août 2023 // Par Émélie Rivard-Boudreau

Avec l’imminente rentrée des classes, viendra sous peu les multiples campagnes de financement pour les activités scolaires, sportives et artistiques des enfants. Et si les gens de l’Abitibi-Témiscamingue prenaient un virage dans le cadre de ces campagnes afin de choisir des produits régionaux? Les options sont probablement plus grandes que ce que vous croyez!

Des produits régionaux pour vos campagnes de financement

Je me souviens encore de recevoir mes sacs de plastique transparents remplis de barres de chocolat au lait aux amandes et au caramel et de sillonner les rues de mon quartier pour les vendre afin de financer une activité scolaire ou un tournoi de basket-ball. Parfois, pour faire changement, c’était des amandes enrobées dans le chocolat ou des bouchées de chocolat emballées individuellement dans des boîtes. Aujourd’hui, les produits se sont diversifiés et une grande partie de cette diversité est attribuable à la créativité d’entreprises régionales qui offrent des produits régionaux pour vos campagnes de financement!

Les fromages

La fromagerie La Vache à Maillotte est l’une des pionnières en matière de campagne de financement et a su ajuster son offre au fil des années. « Presque toute notre gamme de fromages est offerte, et certains peuvent la personnaliser pour avoir moins de produits. Cette année, avec l’aide de clients qui utilisent régulièrement notre formulaire, on a fait un gros travail pour le simplifier. Ça a facilité le processus et amélioré les ventes », indique le directeur au développement des affaires et marketing Alexandre D. Nickner. Le succès des campagnes de financement à la Vache à Maillotte est tel que la fromagerie est sollicitée jusqu’en Ontario. Les ventes sont au rendez-vous et les organismes en bénéficient car ils profitent d’une marge de plus de 40 % sur plusieurs produits.

Pour une troisième année, Boréalait aussi proposera ses fromages dans le cadre de campagnes de financement. Ce secteur d’activité est financièrement intéressant pour l’entreprise d’Évelyne Rancourt, car en plus des profits engendrés par la vente des produits, ces campagnes permettent de rejoindre une nouvelle clientèle qui n’aurait pas été en contact avec les produits de Boréalait autrement.

L’entrepreneure est loin d’être offusquée que d’autres entreprises régionales y œuvrent également. « On ne peut pas faire des tonnes de campagnes de financement par année parce qu’on est une petite entreprise et il faut insérer tout ça dans nos journées de production. Je ne pourrais pas en faire 30 par année, mais avec une par mois, on est super contents », souligne-t-elle. Contrairement à des grosses entreprises de chocolats localisées dans le sud du Québec, qui offrent des marges allant jusqu’à 50 % aux organismes, Boréalait, par son volume de production peut offrir des profits qui oscillent entre 25 % et 35 %. En revanche, la diversité des produits et la fierté de soutenir une entreprise régionale fait parfois en sorte que plusieurs articles seront vendus.

Petites douceurs et produits… éclatés!

Laisser tomber les classiques barres de chocolat ne veut pas dire pour autant de laisser tomber les petites douceurs pour financer un projet! « Je suis contente de pouvoir dire que, depuis plusieurs années, notre tablette de chocolat de 45 grammes (L’or en barre) est vendue pour diverses levées de fonds. Les derniers à en avoir bénéficié sont les écoles le Prélude, l’Étincelle et Petite- Étincelle de Rouyn-Noranda. Nous offrons aussi le service de graphisme afin de personnaliser la boite », indique Maude Lafleur, copropriétaire du Gisement, bistro-chocolaterie.

Des pains, des confitures, des tartinades au caramel, du miel, des bonbons, des cafés et des mélanges à chocolat chaud aromatisés font tous partie de la liste de produits régionaux originaux que peuvent vendre les écoles, les organismes et les équipes sportives. Et l’intérêt pour diversifier est là. Alexandre Faucher de Monsieur s’éclate ne s’attendait pas à ce que ses popcorns soient autant en demande pour des campagnes de financement. Sans s’en attendre, aujourd’hui, il constate qu’elles représentent même une importante proportion de son chiffre d’affaires! « La première campagne de financement que j’ai faite c’était avec l’école Sainte-Lucie à Val-d’Or. Ça a vraiment fait un tabac! Ça a été leur plus grosse campagne de financement en 15 ans. », rapporte-t-il.

En plus de permettre des grosses ventes, les campagnes de financement permettent d’accélérer les opérations chez Monsieur s’éclate, poursuit Alexandre Faucher. « Pour nous, ça prend du temps changer de saveurs de popcorn. Il faut tout nettoyer. Mais quand on fait des campagnes de financement, nos employés sont parfois deux jours à faire la même saveur ».

Votre école ou votre équipe sportive est à la recherche de produits pour une campagne de financement? Pensez régional et contribuez à développer un sentiment d’appartenance envers les produits de l’Abitibi-Témiscamingue!